La répartition régionale des 301 diplômés du Nunavut est composée de 44 étudiants dans la région de Kitikmeot, 115 dans la région de Kivalliq et 142 dans la région de Qikiqtani.
En raison des périodes d’appel et de reprise des examens, le nombre officiel pourrait légèrement changer et sera confirmé d’ici le 31 décembre 2024.
Le taux brut d’obtention du diplôme qui est calculé en divisant le nombre de diplômés par le nombre de jeunes de 17 et de 18 ans au Nunavut est ainsi établi à 44 % pour 2023-2024.
Des mesures pour augmenter le nombre de finissants
Le nombre de finissants du secondaire a pratiquement été le même pour les années 2021-2022 et 2022-2023 au Nunavut avec respectivement 262 et 261 diplômés.
L’année 2024 marque donc une hausse significative de 40 étudiants ayant terminé leur parcours les menant jusqu’à la fin du secondaire.
«Le ministère de l’Éducation est très fier de tous ses diplômés. Ils ont travaillé très dur pour atteindre une étape aussi importante. Nos enseignants dévoués et assidus ont également joué un rôle dans ce nombre record de diplômés et nous les remercions de leurs efforts»
Finissants de l’École Inuujaq d’Arctic Bay. 301 élèves ont été diplomés sur le territoire cette année, contre 261 en 2022-2023.
Dans l’objectif d’offrir une chance égale à tous les jeunes Nunavummiut, le ministère affirme offrir le même programme d’études et les mêmes possibilités à toutes les écoles du Nunavut et ce, quelle que soit la communauté.
Plusieurs actions pour augmenter le taux de diplomation sur le territoire sont effectuées dont un travail de collaboration avec les administrations scolaires de district et la Commission scolaire francophone du Nunavut afin d’élaborer des initiatives de persévérance scolaire pour favoriser l’assiduité.
«L’exploration des options de carrière et la planification commencent dès le plus jeune âge et sont essentielles à l’efficacité d’un programme d’éducation, ce qui peut contribuer à l’augmentation des taux d’obtention de diplôme et à l’augmentation du nombre d’étudiants cherchant à faire des études postsecondaires», poursuit Matthew Illaszewicz.
Dès la 9e année, les élèves élaborent leur plan d’apprentissage aux niveaux secondaire et postsecondaire et explorent les possibilités de carrière en fonction de leurs intérêts et de leurs capacités.
Des cours d’expérience de travail et des programmes d’observation sont aussi disponibles.
C’est sous le thème «Qilaut et Qatuk : Les élèves et les enseignant(e)s donnent le rythme à notre avenir» que s’est tenu du 29 septembre au 5 octobre derniers, la semaine de l’éducation du Nunavut.
«Comme le Qilaut et le Qatuk dépendent l’un de l’autre pour créer une belle musique, les élèves et les enseignant(e)s comptent les uns(e)s sur les autres pour favoriser un environnement d’apprentissage harmonieux. Les deux sont essentiels pour donner le rythme à une communauté scolaire vivante et épanouie», peut-on lire dans un message publié sur le site Web du gouvernement du Nunavut.
Le gouvernement territorial s’engage à mettre en place un système d’éducation holistique et solidaire qui est inclusif et qui répond aux besoins et aux forces des élèves.
Chaque école dispose d’une équipe pour soutenir les élèves et travaille en collaboration avec les parents et tuteurs pour favoriser un environnement d’apprentissage harmonieux, menant à une communauté scolaire dynamique et prospère.
«De plus, le département utilise l’enseignement différencié dans le cadre d’un système d’éducation inclusif pour répondre aux besoins de chaque apprenant et s’assurer que tous ses élèves ont une chance de réussir», soutient Matthew Illaszewicz.
Le Nunavut encore loin derrière…
Les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires dans le délai prévu et dans un délai plus long chez les jeunes Canadiens en 2021-2022 ont été diffusés par Statistique Canada le 22 octobre dernier.
Au pays en excluant le Nunavut, le taux d’obtention du diplôme secondaire dans le délai prévu pour l’année 2021-2022 est de 84 % et de 91 % dans un délai plus long.
Bien que le Nunavut ait participé par le passé à cette collecte de données, un manque de ressource a fait en sorte que le ministère n’a pas été en mesure de soumettre les résultats permettant de compiler les taux d’obtention du diplôme depuis l’année scolaire 2016-2017.
«Ils ont comme objectif premier de pouvoir participer aux prochains cycles de collecte. Nos partenaires au Conseil des ministres de l’éducation du Canada (CMEC), responsables de ce volet de notre programme des Indicateurs de l’éducation, travaillent étroitement avec eux pour les assister et leurs porter main forte. Cependant, nous ne savons pas quand ou même si, ils seront en mesure de soumettre leurs données dans un futur rapproché», informe Annick Irakoze des relations avec les médias pour Statistique Canada.
