Le Canada et le Nunavut viennent de renouveler pour dix ans leur entente sur le Fonds pour le développement des collectivités du Canada (FDCC).
« Dans le passé, il fallait écrire une proposition et le gouvernement décidait quel type de projet serait accepté, ou il mettait l’accent sur un créneau, par exemple les usines de traitement d’eau », explique la directrice générale de l’Association des municipalités du Nunavut, Marla Limousin.
Suite à une rencontre en juin dernier, le processus d’attribution de subsides a été assoupli.
Les maires ont proposé qu’un montant de base soit donné à toutes les collectivités et qu’un montant supplémentaire soit alloué en fonction de la population de ces collectivités.
Un processus démocratique
« Les collectivités ont des priorités qui ne sont pas nécessairement celles du gouvernement, ajoute la directrice générale de l’AMN. C’est un grand pas en avant pour les municipalités. Elles peuvent maintenant être responsables de leur destinée. »
Eau et déchets
Si les besoins varient selon les municipalités, les problèmes quant aux infrastructures d’eau potable, à leur entretien et à la formation nécessaire pour s’en occuper sont généralisés.
Mme Limousin souligne que les besoins sont également nombreux dans le domaine des loisirs et les casernes de pompiers.
Au cours des cinq premières années de l’entente, le Nunavut recevra 94,5 M$ pour répondre à ses priorités en matière d’infrastructure.