En 2023, seulement quatre cas avaient été détectés dans les trois territoires, dont deux, au Nunavut.
L’année 2022 avait marqué les esprits avec 13 cas confirmés dont huit au Yukon. Durant ces deux dernières années, des goélands, des guillemots de Brünnich, des oies, des corbeaux et des rapaces avaient été touchés par l’IAHP (influenza aviaire hautement pathogène). Un cas chez un renard roux, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Whitehorse, avait également été détecté.
«Étant donné que le virus de l’IAHP continue d’être détecté et de se propager dans les zones d’hivernage du Sud, on s’attend à ce que le virus continue de circuler au Canada en suivant un cycle typique d’augmentation de la prévalence pendant les périodes migratoires», explique Amelie Desmarais, porte-parole à Environnement et changement climatique Canada (ECC).
Les données de surveillance recueillies par ECC Canada indiquent que les espèces d’oiseaux migrateurs du Nord canadien sont moins exposées au risque d’infection pendant les mois d’été, au moment de la nidification et de l’élevage des couvées, que pendant les périodes de migration.
Cependant, il n’est pas possible de prédire comment le virus évoluera au fil du temps, indique Mme Desmarais.
L’Agence de santé publique du Canada rappelle que les membres du public ne doivent pas manipuler les oiseaux sauvages qui semblent malades ou qui sont trouvés morts. Si rien ne permet de penser que la viande, les organes ou les œufs de gibier correctement cuits soient une source d’infection de l’homme par la grippe aviaire, les personnes qui pratiquent la chasse doivent suivre les directives relatives à la cuisson et à la manipulation du gibier à plumes.