le Vendredi 20 septembre 2024
le Mercredi 25 octobre 2023 16:42 | mis à jour le 8 mars 2024 16:47 Arctique

L’étendue de la glace de mer en Antarctique est au plus bas

  Crédit : Pedro Szekely - Flickr
Crédit : Pedro Szekely - Flickr
Selon le dernier rapport de l’agence européenne Copernicus, l’étendue de la glace de mer en Antarctique est à un niveau le plus bas jamais atteint auparavant.
L’étendue de la glace de mer en Antarctique est au plus bas
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L’agence européenne Copernicus a annoncé, le 5 octobre 2023, que l’étendue de la glace de mer en Antarctique est à un niveau jamais atteint auparavant.

Après avoir atteint un minimum historique en février 2023 et être restée relativement proche des valeurs déjà faibles de 2022 en mars et début avril, « un comportement inhabituel », de l’étendue des glaces marines a commencé au printemps dont les données sont tombées en dessous des précédents minima records pour cette période de l’année.

Au mois de septembre, l’étendue mensuelle mesurée était inférieure de 9 % à la moyenne.

Selon le dernier rapport de l’agence européenne Copernicus, l’étendue de la glace de mer en Antarctique est à un niveau le plus bas jamais atteint auparavant.

Crédit : Copernicus Climate Change Service/ECMWF/EUMETSAT

Au mois de septembre, l’étendue mensuelle mesurée de la glace de mer était inférieure de 9 % à la moyenne.

Crédit : Pedro Szekely – Flickr

Même scénario en Arctique

Les données relevées dans l’océan Arctique montrent que le Nord subit aussi de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Les concentrations de glace de mer étaient inférieures à la moyenne dans le secteur pacifique de l’océan Arctique, tandis qu’une zone de concentrations supérieures à la moyenne persistait le long de la côte nord de la Sibérie.

L’étendue de la glace de mer dans l’Arctique est 18 % en dessous de la moyenne.

Une étude publiée le 6 juin 2023 dans la revue Nature a prédit une disparition complète de la glace d’été en Arctique et une arrivée plus rapide d’un Arctique libre de glace d’ici une décennie.

Appelée « Projections contraintes par l’observation d’un Arctique sans glace, même dans un scénario de faibles émissions », cette étude a été codirigée par le Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique de l’université de Victoria en Colombie-Britannique.

« Nous projetons un Arctique sans glace en septembre dans tous les scénarios considérés. Ces résultats soulignent les impacts profonds des émissions de gaz à effet de serre sur l’Arctique. (Nos résultats) démontrent l’importance de planifier et de s’adapter, dans un avenir proche, à un Arctique libre de glace pendant une partie de l’année », peut-on notamment lire dans ce document.