Quatre chiots, impatients de socialiser avec les yogistes, étaient présents lors de l’événement du mois dernier qui s’est tenu au Frobisher Racquet Club.
En plus d’avoir permis de collecter 600 $, l’activité avait comme objectif de sensibiliser les participants au travail réalisé par le Refuge. Un don minimum de 50 $ était demandé pour prendre part au cours. Selon Janelle Kennedy, présidente du Refuge pour animaux du Nunavut, tous les participants se sont beaucoup amusés lors de l’activité.
« Nous prenons également des précautions pour nous assurer que les chiots et les personnes sont en sécurité et en bonne santé et que c’est une expérience positive pour toutes les personnes concernées », précise Janelle Kennedy.

Le puppy yoga est également un bon moyen de socialiser les chiots du refuge.
Samantha Oldham, directrice générale du Refuge, a déclaré que l’organisation avait « désespérément » besoin de fonds pour offrir des cliniques de vaccination et de stérilisation. Une recherche de partenaires pouvant aider dans l’atteinte de l’objectif financier est en cours. Janelle Kennedy estime que la ville d’Iqaluit ou des organismes gouvernementaux ayant un mandat en matière de santé et de sécurité publique seraient d’excellents collaborateurs.
« Nous espérons atteindre notre objectif avec le temps. Une fois que nous aurons atteint notre objectif, nous organiserons une clinique de stérilisation gratuite à Iqaluit. »
La dernière clinique du genre remonte à juillet 2022 alors que 103 interventions chirurgicales avaient été réalisées en six jours.
Pour le moment, l’organisation offre des rabais aux propriétaires d’animaux à faible revenu et procède à des stérilisations des animaux en refuge.
Pénurie de logement et interdiction des animaux : des freins pour recruter et adopter.
Janelle Kennedy indique que tous les efforts sont mis en place pour qu’un vétérinaire soit présent à l’Hôpital vétérinaire d’Iqaluit une fois par mois, mais qu’il puisse arriver, comme en février, qu’aucun professionnel ne soit disponible.
« Nous sommes actuellement à la recherche d’un vétérinaire à temps plein et avons fait une demande de subvention pour nous aider à trouver un logement. Le logement est un facteur majeur dans le fait que nous puissions ou non embaucher un vétérinaire et un technicien à temps plein. »
Une fois de plus, la présidente souhaite sonner l’alarme concernant la surpopulation animale.
Chaque jour, elle indique que tous sont à même de constater via les réseaux sociaux un nombre croissant de chiens en liberté, à donner ou à vendre. À cela s’ajoutent maintenant des publications concernant des chats et des chatons.
« Il y a plus de chiens et de chiots que de personnes capables de les accueillir. Il y en a tellement et les logements qui n’autorisent pas les animaux de compagnie sont une contrainte à l’adoption ».