Neuf Iqalummiut ont démontré leur intérêt à devenir pompier volontaire par leur présence à la récente rencontre d’information de la Ville. Après avoir passé une entrevue, les nouvelles recrues sélectionnées débuteront leur formation le 15 octobre prochain.
En plus d’effectuer des campagnes de recrutement comme celle-ci, la Ville d’Iqaluit peut compter sur le bouche-à-oreille pour augmenter ses effectifs dédiés à la sécurité incendie.
Aider sa communauté
Dans le contexte où la tendance nationale reflète un manque de pompiers volontaires disponibles, la Ville d’Iqaluit se veut rassurante et affirme plutôt bien s’en sortir.
«À Iqaluit, et au Nunavut en général, l’esprit communautaire est plus fort que dans certaines communautés de banlieue du Sud», indique Jason Fournier, chef adjoint des services d’incendie d’Iqaluit.

Les nouvelles recrues entameront leur formation le 15 octobre.
Les pompiers volontaires sont amenés à intervenir sur différents événements tels que des incendies de structure, des urgences aéroportuaires et divers d’accident. La migration d’emploi n’est qu’un exemple de facteur qui peut faire varier les effectifs d’année en année.
«Certains quittent rapidement lorsqu’ils trouvent que ce n’est pas pour eux. D’autres l’ont dans le sang et ont tendance à rester longtemps. Tout le monde peut aider sa communauté de différentes manières, mais il faut une certaine personnalité qui apprécie le travail et les moments difficiles pour se porter volontaire auprès des pompiers», explique Jason Fournier.
Selon lui, aider sa communauté dans ces épreuves est extrêmement enrichissant. «Les pompiers ne l’oublient pas, ni les personnes qui sont aidées», soulève-t-il. Malgré le fort sentiment de communauté qui pousse les Iqalummiut à s’impliquer, la Ville insiste sur le fait qu’elle ne tient pas ses volontaires pour acquis et souhaite leur offrir des avantages et une expérience de travail excitante.
En plus de bénéficier de l’adhésion au centre aquatique, les pompiers volontaires d’Iqaluit suivent gratuitement le Programme de formation des pompiers NFPA 1001 qui est le même programme que celui utilisé pour devenir pompier de carrière.
Lorsqu’ils complètent la certification, ces personnes sont les premiers candidats pour faire de ce métier leur travail à temps plein.
«J’ai moi-même commencé comme volontaire pour aider ma communauté, ce que j’ai trouvé extrêmement satisfaisant», souligne Jason Fournier.
Le recrutement à travers le territoire
Chaque communauté du territoire, y compris Iqaluit, est responsable du recrutement de ses pompiers.
«Les hameaux font face à de nombreux défis en matière de recrutement et de lutte contre les incendies, notamment la faible population, la disponibilité des bénévoles, des conditions uniques de lutte contre les incendies et une expérience de travail axée sur la formation», affirme Greg Belanger, responsable des communications pour la Division des politiques et de la protection du consommateur aux Services communautaires et gouvernementaux du Nunavut.
Le Bureau du commissaire aux incendies du Nunavut est responsable de la promotion de la sécurité incendie et du renforcement de la résilience des collectivités. Il dote les pompiers de la formation, des outils et des ressources nécessaires pour intervenir efficacement en cas d’incendie.
Il s’agit également d’un organisme de réglementation pour la sécurité incendie et la sécurité des personnes.
Bien que le recrutement des pompiers volontaires à travers le territoire ne fasse pas partie de son mandat, le Bureau du commissaire aux incendies du Nunavut fournit un soutien technique et financier continu.