*Cet article a été rédigé avant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs douaniers américains, mardi 4 mars 2025.

Afin de faire entendre les voix et les perspectives du Nord canadien, les trois premiers ministres ont mis de l’avant le rôle joué par les territoires dans le maintien de la sécurité dans l’Arctique. L’importance stratégique des minéraux critiques et la nécessité des initiatives économiques menées par les Autochtones ont également été discutées.

Ranj Pillai, premier ministre du Yukon, a défendu l’économie locale en déclarant qu’une économie forte et résilience au Yukon demeure une priorité absolue de son gouvernement : « J’ai axé les discussions sur ce que nous pouvons faire pour stimuler le commerce transfrontalier et les partenariats en matière d’investissements et d’infrastructures. De plus, lors d’une rencontre organisée par le Conseil des affaires canadiennes américaines, j’ai discuté avec des chefs d’entreprises des possibilités d’investir davantage au Yukon », peut-on lire dans un communiqué.

Même si Ranj Pillai a déclaré qu’il était important de maintenir la communication avec les États-Unis, aucune précision n’a été apportée sur la recherche de solutions : « Le Canada et les États-Unis ont toujours trouvé des moyens de traverser les épreuves ; je suis convaincu que ce sera le cas cette fois-ci aussi », a-t-il précisé.

De plus, l’avenir du récent partenariat entre le Yukon et l’Alaska demeure flou. Les trois premiers ministres des territoires ont rencontré Lisa Murkowski, sénatrice de l’Alaska, et Nick Begich, membre de la Chambre des représentants.

Pour P.J. Akeeagok, premier ministre du Nunavut, les régions nordiques partagent des liens culturels, économiques et sécuritaires profonds.

« Il est essentiel que nous continuions à travailler ensemble pour relever les défis et saisir les opportunités uniques qui se présentent dans l’Arctique », conclut-il.