Ce début d’année 2025 marque la fin d’une aventure et le début d’une autre. Arrivé à Iqaluit à la fin de l’été 2024 en tant que rédacteur en chef adjoint du Nunavoix, c’est avec un grand enthousiasme que j’ouvre cette première édition de l’année, seul aux commandes de ce journal qui entre dans sa 23e année d’existence.
Prendre la relève de Gabrielle est un honneur, mais aussi un sacré défi à relever. Durant ces derniers mois, j’ai pu constater tout son engagement pour professionnaliser l’unique journal communautaire francophone du territoire. Ma mission sera de poursuivre ce travail afin de continuer à vous proposer un contenu riche et varié.
Découvrir, vivre et raconter l’Arctique
En tant que nouvel arrivant au Canada, encore plus ici dans le Grand Nord, je découvre les enjeux et toute la complexité de ce territoire.
Poser ses valises dans l’Arctique est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde et demande beaucoup d’humilité. Il faut donc la saisir et la vivre pleinement, sortir de chez soi, partir à la rencontre des cultures, inuit notamment, qui composent ce joyau à préserver. Observer, apprendre, comprendre les réalités politiques, sociales et économiques d’un jeune territoire, son histoire et sa résilience. Profiter de ce que peuvent encore nous offrir les vestiges d’un climat autrefois bien plus rigoureux. Documenter les changements climatiques et les adaptations liées.
Ce sont toutes ces choses qui m’ont conduit ici, au-delà du 63e parallèle. Découvrir des histoires du Nord puis vous les raconter du mieux que l’on peut par l’intermédiaire de Karine, Simon et, je l’espère, de nouvelles plumes pour enrichir encore un peu plus nos colonnes.
Que cette année 2025 soit belle pour la communauté francophone !
Fédérer les francophonies
L’une des principales missions d’un journal communautaire est de créer un sentiment d’appartenance. Informer en français et fédérer plusieurs nuances d’une francophonie diversifiée dans une région isolée. Journaliste pendant plus de dix ans en France, je dévoue une grande passion pour l’information. La dimension communautaire est quelque chose que je connais beaucoup moins, mais je compte bien apprendre à intégrer cette notion pour écrire ce nouveau chapitre. Transmettre le goût de l’information, pourquoi pas susciter quelques vocations. Aller vers une communauté riche de ses différences, l’inciter à contribuer au développement de ce journal, à s’exprimer et à y prendre toute sa part.
En vous, nous souhaitant le meilleur pour 2025 !
