Ces études seront réalisées à travers le territoire afin de mieux comprendre comment les femmes et les filles inuit qui présentent des limitations sont touchées par la violence ainsi que pour évaluer et améliorer les services éducatifs à la petite enfance.
Les projets de recherche qui débuteront sous peu sont les deuxièmes et troisièmes sur lesquels la NDMS travaille.
Le premier projet de ce genre a débuté à l’automne 2021 et a mené l’organisation dans les 25 collectivités du Nunavut afin de discuter avec les Nunavummiut de leurs expériences avec le handicap, de l’accessibilité et des obstacles à l’inclusion.
La NDMS en est à la finalisation de ce projet et prévoit publier son rapport le concernant à l’automne 2024.
Représenter tout le territoire
Les domaines d’intérêt qui seront cette fois-ci étudiés par les deux projets de recherche couvrent des thèmes qui n’ont pas été explorés en profondeur dans la première étude.
« La violence fondée sur le sexe et les mesures de soutien aux personnes handicapées dans la petite enfance nous ont été présentées par les membres de la communauté comme sujets de préoccupation. Ce sont aussi des sujets pour lesquels nous pouvions obtenir du financement pour en faire l’exploration », affirme Lisa Spencer, gestionnaire des communications à la Nunavummi Disabilities Makinnasuaqtiit Society.
Les membres de ce nouveau comité consultatif se réuniront tous les trois mois et se verront verser des honoraires en échange de leur participation.
Les personnes qui travaillent ou font du bénévolat auprès des Nunavummiut victimes de violence ou d’abus ou qui gravitent dans le domaine de l’éducation et de la garde d’enfants et celles qui ont vécu des expériences de violence basée sur le genre ou le handicap sont invitées à se joindre aux recherches.
Les aînés de la communauté, les Nunavummiut qui possèdent une bonne connaissance des services éducatifs à la petite enfance sur le territoire, en particulier en ce qui concerne son impact sur les enfants handicapés et toute personne qui connait les défis auxquels les femmes et les filles inuit handicapées sont confrontées dans leur communauté présentent également le profil recherché.
« Nos comités consultatifs sont ouverts aux membres de la communauté intéressés qui souhaitent aider à informer et à guider la recherche. Nous visons toujours à avoir une représentation des Nunavummiut des trois régions, des personnes de tous les genres et de tous les âges, et inclure les personnes handicapées ou celles qui font face à des obstacles », souligne Lisa Spencer.
Les membres qui composent le comité seront appelés à fournir des conseils sur les aspects du processus de recherche tels que la sensibilisation communautaire, les domaines d’intérêt, les questions et les méthodes de recherche.
La NDMS est actuellement en contact avec d’autres organisations afin de créer des collaborations pour ces deux projets de recherche et souhaite être en mesure d’annoncer des partenariats sous peu.
Des réflexions nécessaires
La NDMS accorde une grande importance au fait que les renseignements recueillis dans le cadre des rencontres le soient avec le consentement pleinement éclairé des participants.
« Nous transcrivons les entrevues, supprimons toutes les informations d’identification et les stockons dans un endroit sécurisé », rassure la gestionnaire des communications.
Puis, les résultats des recherches seront communiqués au gouvernement fédéral, qui est le bailleur de fonds de ce projet.
Les conclusions précises de ces projets seront aussi partagées avec le gouvernement du Nunavut.
« Nous espérons continuer à faire de la recherche pour aider à promouvoir les besoins et les expériences des Nunavummiut qui font face à des obstacles », conclut Lisa Spencer.